Pour moi le meilleur salon : la Fête allemande de l'Armagnac 2024

Mais au German Armagnac Festival tout est différent. Je me lève le dimanche matin avec le sourire aux lèvres. «C'était cool», me dis-je. Alors je reste là et j'essaie de comprendre ce qui s'est passé hier. Profitez du moment de paix. Quel bel événement.

Le salon a duré une journée : le samedi 13 avril à Stuttgart. De 11h à 19h Armagnac et Cognac à l'état pur. Je suis sur le tapis à 11 heures précises, ayant déjà tout préparé la veille. Au nom de notre Wagemut Kavalierbar, Gregor met le bar au GAF avec des cocktails Armagnac que mon équipe a élaborés spécialement pour cet événement.

Gregor Eisele, chef du bar Wagemut Kavalierbar

Saluons des visages familiers, bisous à gauche, bisous à droite, et puis c'est l'heure de notre première dégustation : A 11h30, mon frère Adrien et moi sommes assis devant six verres à la dégustation de rareté, présentée par les fous de Catawiki , Emilie et Nicolas.  C'est ce que j'appelle un début de journée à mon goût !

Nicolas de Catawiki

Adrien me regarde avec incrédulité. Il se rend peu à peu compte à quel point l'Armagnac est excellent, car jusqu'à présent, il était presque exclusivement à l'aise avec le rhum et le porto.

Dégustation n°1.

Une heure plus tard, nous montons à nouveau les escaliers, pour être accueillis à la porte par Robert afin que nous puissions essayer sa nouvelle série. En coopération avec Distilia, il a simplement lancé sur le marché un Garreau de 1967 - le premier des sept péchés capitaux de sa série «The Sins».

Robert avec son "deadly Sin"

Le sympathique Mika de "Swell de Spirits" avec ses superbes embouteillages et ses plus beaux designs. Sans plus tarder, je décide que je veux toute sa gamme et je suis brièvement ennuyé d'avoir maintenant trois ans pour rattraper mon retard. Merde. (Donc si vous avez des flacons que je n'ai pas encore, n'hésitez pas à me le faire savoir. Surtout pour les gouttes qui ne sont jamais sorties en Europe. Je les échangerai contre des Smarties.)

Mika de Swell

Julien de Seailles me libère de mes pensées. C’est mon producteur préféré dans la région, et pas seulement en raison de son humilité. C'est son matériel qui m'excite tellement. Pour moi, le meilleur rapport qualité-prix de tout le monde des spiritueux et la meilleure Blanche - Armagnac non affiné. Avec sa permission, je commence à présenter ses superbes contenus aux autres visiteurs. Quelles grenades ! Dans l’ensemble, ma recommandation pour les amateurs de rhums vieux et forts comme Caroni & Co.

Julien de Seailles

J'essaie beaucoup, mais en même temps pas assez. J'essaie de rester en dehors du chemin de Wolfgang car dès qu'il ouvre sa valise, c'est fini. Je veux d'abord essayer d'autres producteurs et leurs produits. Je n'ai pas assez de temps. Le salon est petit, mais il y a tellement de produits et d'exposants de haute qualité que je n'ai pas assez de temps.

Amoureux d'Hontambere, impressionné par Malternatives et excité par Danis, je m'assois un moment dehors au soleil par une douce température de 25 degrés. Sirotez une petite gorgée de Slashi – un mélange glacé de Castarede XO, de caramel salé, de fruit de la passion et de citron. Le froid rafraîchit mon palais irrité. La douceur me calme les nerfs. Agréable. Comme Florence Castarede, la propriétaire de Castarede, me l'a dit par la suite :
„J’ai été très heureuse de vous revoir et encore Bravo pour ce délicieux cocktail préparé par votre mixologiste ..Sincèrement je n'ai jamais gouté un cocktail aussi bon avec notre Armagnac!“

Florence Castarède et moi

Soudain, il est là : Wolfgang Klotz avec sa mystérieuse valise. 
Les millésimes nous volent à la face. L'un est plus âgé et plus grand que l'autre. Ces bouteilles qui ont plus de 100 ans m'enchantent. Les décennies qu’ils sont autorisés à passer en bouteille font de cet alcool quelque chose de très spécial. Les saveurs se fondent les unes dans les autres et ne font véritablement qu’une. Une harmonie et une profondeur sans égal et qui ne se forment « malheureusement » qu’au fil de décennies de maturation en bouteille.
Même mon frère, habituellement calme, s'y met désormais. Il décrit chaque goutte avec enthousiasme, afin qu'après chaque verre, il puisse à nouveau constater à quel point l'Armagnac est formidable. Et qu'il a un palais cher... Tout le monde dans notre équipe est un peu gâté sensoriellement... L'Armagnac a un très bon rapport qualité-prix.

À un moment donné, j'aurai fini. De la tête et aussi sensoriel. La foire est également terminée. J'allume un cigare et ouvre comme il se doit une bouteille de 2,5 L de 1895 que Wolfgang a offerte dans sa folie de générosité.

Une fin digne de mon salon préféré ! Merci à Sascha Junkert et à son équipe pour les belles choses qu'il a encore accomplies ! Certainement encore l'année prochaine - un must absolu, me dis-je en décidant de ne boire désormais que des bouteilles à partir de 2,5 litres.